Le Burmilla est un nouveau venu parmi les chats de race, mais son apparence frappante et son tempéramment amical éveillent déjà beaucoup d'intérêt. Ce félin est le produit d'un accouplement accidentel entre une burmese lila et un persan chinchilla argenté, ce qui lui vaut d'avoir été baptisé "burmilla". Lélément chinchilla propre à son acsendance se retrouve dans la couleur de sa robe, tandis que son type est proche de celui de burmese.

Le tipping noir du burmilla black tipped a une longueur variable sur chaque poil, ce qui crée un contraste sur sa robe. Ce tipping est particulièrement visible sur le dos et le long de la queue, mais devient plus clair sur les flans. La coloration doit être symétrique et homogène, le dessous du ventre étant clair (mais des taches foncées sont admises sur cette partie du corps).

CHANGEMENT DE COULEUR

L'étendue du tipping peut varier quand le chat vieillit et devenir plus sombre et plus accentuée. Les chatons sont toujours beaucoup plus clairs. Chez les adultes, un tipping limité est indésirable, car le chat semble alors trop blanc.

Des marques tabby  sont  visibles sur la robe du burmilla, dont le front présente un dessin en M caractéristique. En général, une série variable de rayures tabby est visible, en particulier sur le haut des pattes et le long de la queue, dont l'extrémité doit être foncé. Les rayures ou barres sur le reste du corps sont considérées comme des défauts. Il peut y avoir également des "colliers" de fourrure sombre sur la zone blanchâtre du cou, mais ils doivent être discontinus.

Les éleveurs accordent beaucoup d'importance à l'apparence de ces chats, mais aussi à leur tempérament, au point que cet élément est pris en compte mors des expositions félines. Les burmilla doivent avoir un caractère amical et se montrer actfis et athlétiques.

*Chez ce chat, les éleveurs ont privilégié un corps

élancé et éliminé les traces de l'acsendance persane.

* Lithographie rprésentant Léon XII, pape de 1823 à 1829. Ce pape réactionnaire, animé d'un zèle missionnaire, était aussi grand amateur de chats.

Globalement , la façon dont le vatican a traité les chats au fil de l'histoire varie d'un extrême à l'autre : de la torture à l'affection, du massacre à l'amour. Mais, en moyenne, on peut dire que la balance a rarement penchée du côté des chats, en particulier au moyen âge, quand l'Eglise chrétienne a déclaré que ces derniers étaient les serviteurs du Diable et ordonnée qu'ils soient anéantis, tandis que les sorcières étaient persécutées.

Les chats ont joué un rôle à plusieurs reprises dans l'histoire de la papauté, mais les rapports entre souverains pontifes et félins ont rarement tourné à l'avantage de ces derniers.

SUPERCHERIE?

Un pape en particulier, Grégoire Ier (540-604), a été, apparemment, un grand amateur de chats. On dit qu'il avait élevé un chat de monastère, mais les historiens suggèrentégalement que cette anecdote était en fait apocryphe, le véritable amateur de chat ayant peut- être été un ermite qui se prenait pour le pape!

PERSECUTION

Après une période difficile pour les chats, entre le XIIe et le XVe siècles, époque à laquelle l'Eglise dénonça les félins comme seviteurs du Diable, il fallut attendre le XVIIIe siècle pour que la situation s'améliore de façon significative. C'est à cette époque que naquit Micetto, au Vatican. Ca chat allait devenir l'animal de compagnie bien aimé du pape Léon XII (1760-1829).

CHATS PAPAUX

Micetto était un énorme chat tabby qui eut le privilège d'être élevé par un souverain pontife. On le voyait souvent blotti dans les plis de l'habit du saint homme, dont il fut le compagnon le plus intime,en particulier dans les dernières années de sa vie.

UNE PLACE A TABLE

Un autre pape, Pie IX (1792-1878), est réputé pour sa bonté envers les chats. Il possédait un compagnon félin qui attendait patiemment tandis que son maître dînait. Quand le pape avait fini de manger, il donnait à son chat un repas spécial qui était servi à sa table!

Deux variétés principales d'acariens affectent les chats, les sarcoptes et les démodex, provquant la gale sarcoptique et la gale démodécique. Ces acariens s'attaquent aux chats quel que soit leur age, les chatons en héritant parfois de leur mère. Les acaiens sont facilement détectables au microscope, mais des fragments de peau doivent être prélevés pour confirmer leur présence. Votre vétérinaire s'en chargera et fera analyser les échantillons.

La gale sarcoptique est plus difficile à traiter que la gale démodécique en raison de la localisatioln des acaiens. Dans le cas de la gale sarcoptique, les acariens s'enfouissent dans la peau du chat, où ils s'alimentent et se multiplient.

*toute perte de poils chez un chat doir éveiller votre attention. C'est le symptôme classique de la gale.

SYMPTOMES CLASSIQUES

Le bout des oreilles est souvent la première zone touchée. La peau devient sèche, se couvre de croûtes et démange intensément l'animal.

Les acariens de typ démodex, par contre, envahissent les folicules des cheveux et sont souvent transmis d'une mère à ses chatons, même si, généralement, les jeunes chats ne présentent pas de symptômes avant d'être indépendants.

La zone de peau affectée devient rouge et les poils se séparent des follicules. Des bactéries peuvent envair la zone et provoquer l'apprition de boutons remplis de pus.

ACTION RAPIDE

Si vous pensez que votre chat à la gale, l est essentiel de faire confirmer rapidement vos soupçons, pour empêcher la prolifération des parasites et pour qu'il soit plas facile de les éliminer. En l'absence d'intervention, les acariens risuent d'envahir une zone beaucoup plus importante du corps.

On recommande en géérl l'usage d'un shampooing insecticide pour traiter la maladie et vous aurez peut-être même à faire raccourcir le poil de votre chat, pour que le traitement entre en contact direct avec la peau.

Des applications répétées sont habituellement nécessaires.